Louange & prière – Volume 425

Le 14 mai, 2020
 
 
Chers amis,  
                                                                                                                              

Récemment, lors du nettoyage, j’ai trouvé quelque chose que notre fille aînée, Joëlle, a écrit lorsqu’elle était à l’école primaire. Il s’intitule « Quand je serai grande ».

« Quand je serai grande, je veux être une infirmière. Ce sera difficile mais tout ce que je peux faire, c’est essayer. Si j’essaye, je peux le faire mais si je ne le fais pas, je devrai y consacrer un peu plus de temps. Mon arrière-arrière-grand-père était infirmier. Ma maman me raconte les expériences de mon arrière-arrière-grand-père. Il en avait de drôles. Je vais vous en parler.

Un jour, il y a eu du lavage et mon arrière-arrière-grand-père a dû jeter le linge dans la goulotte. C’est ce qu’a fait mon arrière-arrière-grand-père. Puis il a entendu quelqu’un dire qu’il y avait un bébé dans la pile de linge. Quand il l’a entendu, il est allé regarder dans la goulotte. Effectivement, il y avait le bébé. C’était très drôle. »

Joëlle n’est pas devenue infirmière. Elle est devenue enseignante à la place. Les deux professions impliquent d’aider les autres. Dimanche dernier, Karen et moi avons eu la joie de voir nos enfants et leurs conjoints, ainsi que nos trois petits-enfants en vidéo. Nous remercions le Seigneur de nous avoir bénis avec une famille qui aime aider les gens.

Au cours de la dernière semaine, j’ai lu le livre de Jean Chrétien « Mes histoires » dans lequel il partage des souvenirs de quarante ans de service public, y compris lorsqu’il était premier ministre du Canada de 1993 à 2003. J’ai eu le privilège de rencontrer deux hommes qui a été premier ministre du Canada : Joe Clark et Brian Mulroney. J’aurais aimé rencontrer M. Chrétien. Il a un sens de l’humour qui s’est avéré utile dans ses rapports avec les dirigeants d’autres partis et les dirigeants d’autres pays.

Chrétien écrit : « La vérité nue est parfois difficile à avaler, mais lorsqu’elle est habilement recouverte d’humour, elle descend beaucoup plus facilement. » Il raconte l’époque où Camille Samson, qui a grandi dans le même quartier que lui, a rencontré de nombreuses personnes lors de consultations publiques lors du référendum de 1980 à Québec sur la question de la souveraineté. Samson a vu qu’il y avait des fluctuations dans les sondages avant le vote. Chrétien écrit : « Camille Samson s’est amusé avec ce phénomène, disant qu’il avait fait son propre sondage, et au début de la campagne, il était descendu dans son sous-sol où son chat avait donné naissance à neuf chatons. Il leur a demandé comment ils comptaient voter au référendum, et les neuf chatons ont dit qu’ils voteraient Oui. Quatre semaines plus tard, il est retourné au sous-sol pour poser la même question, et cette fois les neuf chatons ont répondu qu’ils voteraient Non. Il a ensuite demandé à la réunion : ‘ Savez-vous pourquoi ils ont changé d’avis? C’est parce que maintenant leurs yeux étaient ouverts. ’ »  Chrétien conclut le chapitre avec ces mots : « Vous pouvez voir que parfois l’humour en politique peut d’abord vous faire sourire, puis vous faire réfléchir. »

Dans l’avant-propos du livre de Jean Chrétien, Joe Clark écrit : « Selon une tradition aussi ancienne que la démocratie parlementaire, la distance entre le gouvernement et les sièges de l’opposition à la Chambre des communes du Canada est de « deux épées et un pouce l’une de l’autre ». Cette distance symbolise et encourage un débat vigoureux et contradictoire mais non fatal – pour les participants ou pour le pays. » La distance sociale étant recommandée depuis quelques mois, nous nous retrouvons dans des eaux inconnues. Pendant que nous faisons la queue pour entrer dans un magasin, nous pourrions réfléchir à la chance que nous ayons de vivre dans un pays qui en a beaucoup, y compris la liberté de débattre des croyances.

Dans le livre de 1 Samuel, nous lisons au sujet d’un autre homme qui fut fonctionnaire pendant quarante ans : Éli. Alors qu’il était juge en Israël, ses deux fils vivaient immoralement. Malheureusement, Éli est mort d’un cou brisé quand il est tombé vers l’arrière après avoir reçu des nouvelles de la mort de ses fils (4:17-18).

La Bible contient également de nombreux récits de personnes qui ont vécu la joie et la victoire en marchant avec Dieu. Puissions-nous suivre leurs traces, même si nous devons rester à deux mètres ou six pieds des autres.

Écriture pour le week-end : « Nul n’est saint comme l’Éternel; Il n’y a point d’autre Dieu que toi; Il n’y a point de rocher comme notre Dieu. » 1 Samuel 2: 2 (LSG)

Pensée pour le week-end : « Nous devons faire plus que lire des mots; nous devons chercher la Parole exposée dans les mots. » – David Roper (de « The Lord is My Shepherd », Our Daily Bread Ministries, Grand Rapids, Michigan)

 

Dans sa grâce,
 

Steve Frank


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