La Voix de l'Évangile

Chers amis,

Pour ceux et celles d’entre nous qui vivent dans le sud du Québec et l’est de l’Ontario, hier a été une journée effrayante sur le plan météorologique. Karen et moi étions à Rawdon avec des amis quand nous avons appris qu’il y avait un avertissement de tornade. L’une des questions qui m’est immédiatement venue à l’esprit était « devrions-nous rester ou devrions-nous partir ? » Quand le ciel a semblé moins menaçant, nous avons décidé de monter dans la voiture et de rentrer chez nous. Outre un retard près du pont Mercier, nous avons eu un bon voyage de retour et avons été reconnaissants au Seigneur pour sa protection.

Dimanche dernier, nous avons eu la chance de fréquenter l’église Christ Proclamation à Windsor, CT, où notre gendre, Richie, est pasteur adjoint. Pour voir le sermon perspicace du pasteur Steve Thiel (en anglais) sur la parabole des sols de Jésus dans Marc 4:1-20, veuillez visiter : https://www.christproclamation.org/sermons/sermon/2023-07-09/parable-of-the-soils

Ce mois-ci, j’ai lu « Future Grace » du Dr John Piper. Il y a 31 chapitres – un pour chaque jour de juillet. Dans le chapitre d’hier, il y a une histoire tirée du livre « Passion » de Karl Olsson, racontant l’incroyable patience des protestants français appelés huguenots :

« À la fin du XVIIe siècle dans… le sud de la France, une fille nommée Marie Durant a été amenée devant les autorités, accusée d’hérésie huguenote. Elle avait quatorze ans, brillante, séduisante, mariable. On lui a demandé d’abjurer la foi huguenote. On ne lui a pas demandé de commettre un acte immoral, de devenir une criminelle, ou même de changer la qualité quotidienne de son comportement. On lui a seulement demandé de dire « J’abjure ». Ni plus, ni moins. Elle ne s’est pas conformée. Avec trente autres femmes huguenotes, elle fut mise dans une tour au bord de la mer… Pendant trente-huit ans, elle, avec ses compagnons martyrs, griffonna sur le mur de la tour de la prison le seul mot Résistez !

Le mot est encore vu et bouche bée par les touristes sur le mur de pierre d’Aigues-Mortes…. On ne comprend pas la terrifiante simplicité d’un engagement religieux qui ne demande rien au temps et n’obtient rien du temps. On peut comprendre une religion qui valorise le temps… Mais on ne peut pas comprendre une foi qui ne se nourrit pas de l’espoir temporel que demain ça ira mieux. S’asseoir dans une salle de prison avec trente autres personnes et voir le jour se transformer en nuit et l’été en automne, ressentir les lents changements systémiques dans sa chair… et persévérer encore semble presque idiot à une génération qui n’a pas la capacité d’attendre et d’endurer. »

Le Dr Piper y réfléchit : « Je me demande si nous pouvons comprendre une telle patience. Assurément, nous ne le pouvons pas, si l’espoir ‘ temporel ’ est le seul que nous ayons. Mais s’il y a un espoir au-delà de cette vie temporelle – si la grâce future s’étend dans l’éternité – alors il peut y avoir une compréhension profonde d’une telle patience dans cette vie. »

Puissions-nous faire confiance au Seigneur dans tous les domaines de notre vie, en réclamant les promesses de sa Parole et en partageant la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ avec les gens du monde entier.

Écriture pour le week-end : « La justice et l’équité sont la base de ton trône. La bonté et la fidélité sont devant ta face. Heureux le peuple qui connaît le son de la trompette; Il marche à la clarté de ta face, ô Éternel! Il se réjouit sans cesse de ton nom, Et il se glorifie de ta justice. » Psaume 89:14-16 (LSG)

Dans sa grâce,

Steve Frank